mardi 8 mai 2012

NEUCHATEL 2020

Plateforme d'échanges commune Le Moign + Monsimert + Tribout :

http://www.wix.com/rendezvousrdv/web


Brochure du Concours à télécharger sur le site officiel de la CNCI :
(Chambre Neuchâteloise du Commerce et de l'Industrie)

http://www.cnci.ch/CMS/default.asp?ID=135







RENDEZ-VOUS... Concours International d'idées -Neuchâtel 2020 // 3ème Prix // collaboration : Jérémy Monsimert & Silvère Tribout // 2012

 Rendez-vous est un projet révélateur d'une situation urbaine et topographique exceptionnelle, celle de Neuchâtel, ville linéaire développée dans la pente entre deux " horizons " aux spécificités naturelles, sociologiques et imaginaires particulières: un horizon bas - les rives du Lac - et un horizon haut - les franges boisées de la Forêt de Peseux.

A l'échelle territoriale, autour du lac éponyme, Neuchâtel est placée  à quasi mi-distance entre Genève et Zurich, sur une inflexion géographique qui fait se  rencontrer les deux identités naturelles marquantes- le Lac et la Forêt-  en véritable rendez-vous de natures. 

A l'échelle urbaine, le projet développe sur le tissu même de la ville des Trajectoires construites mettant en valeur les potentiels existants puis en générant de nouveaux. Ces Trajectoires perméabilisent les différentes barrières parallèles de flux générées par l'urbanisme linéaire existant, et permettent de reconnecter les parties haute et basse de la ville.

Rendez-vous se décline de manière particulière dans chacune des Trajectoires, chacune ayant sa propre thématique et re-interrogeant suivant son thème les directions ci-dessous :

Rendez-vous Ville - Nature:
-Joindre Forêt et Lac de manière franche et qualitative au travers du relief .
-Travailler les limites forêt-ville et ville-lac de façon à générer de l'ambivalence urbaine, des perméabilités et à réhabiliter l'imaginaire dans l'interface nature-ville.

Rendez-vous Ville-Ville:
-Connecter et rendre visible les centralités existantes permanentes (musées, centre-ville, monuments, universités, jardins, équipements,…) et éphémères (festivals et fêtes populaires, défilés,…).
Chaque Trajectoire construite est l'occasion d'accentuer  ces dynamiques endogènes en leur donnant forme urbaine.

Rendez-vous topographique :
-Permettre l'orientation dans la ville entre Forêt et Lac à travers le relief.
Chaque Trajectoire est tendue entre une centralité haute en lisière de forêt et une centralité basse sur les rives et développe son propre univers thématique  sur tout son profil topographique (décliné sur la rue, les façades bâties, les programmations permanente et éphémère).

Rendez-vous sociologique :
-Relier les  quartiers de la ville haute et ceux de la ville basse.
Chaque Trajectoire est une liaison et un support de mixité urbaine et sociologique pour limiter les clivages.

Rendez-vous didactique:
-S'orienter dans la ville et bien percevoir  le territoire :

   Au pied de la Forêt, panorama sur le Lac.
+ Sur les rives du Lac, vue sur les frondaisons arborées de la Forêt de Peseux
= Nous sommes à Neuchâtel !


 



Concours Wilmotte - Reconversion de l'ancien dépôt des archives de la BNF à Versailles (78) // Projet Remarqué // 2011

Problématique :
Insérer un programme de logements et de bureaux, un service d’archives et des stationnements véhicules dans un patrimoine architectural en reconversion spécifique et contraint.
Contraintes majeures :
1-Les 3 bâtiments existants sont massifs et imperméables mais sont construits rigoureusement et présentent des qualités incontestables : ordonnance générale, modénatures de façade, parois filtres en pavés de verre, succession de colonnades en béton…
2-Le site est sombre. Les bâtiments s’ombrent l’un l’autre et les seuls espaces extérieurs baignent dans l’obscurité.
3-Les espaces libres sont comprimés, et les minces failles verticales, intercalaires de vide entre les 3 masses bâties n’empêchent pas le vis-à-vis important entre chaque bâtiment.
4-Le site est enclavé, excavé, obscur et déconnecté du reste de la ville.
Où est Versailles ?

Objectifs :
1-Respecter: le patrimoine bâti hôte du nouveau programme.
2-Eclairer: les futurs espaces de vie et de travail.
3-Aérer:la parcelle et les masses bâties, et travailler l’interface entre les deux ensembles programmatiques : habiter et travailler.
4-Générer:de nouveaux usages, un nouveau rapport entre le lieu d’habitat et celui du travail, un nouveau rapport entre un site et son contexte : Nous sommes à Versailles !

Projet :
Le projet est une sorte de séquence où l’interstice tient l’ensemble. D’un côté le bâtiment A,  exposé favorablement au Sud, dans lequel est placé le programme de logements. De l’autre le bâtiment C, ombragé dans lequel est placé le programme de bureaux. Entre eux deux : le « Bosquet », résultant d’un bâtiment B évidé et simplifié structurellement, traite l’interface entre les deux programmes  d’une part ( habiter et travailler), entre le site et son contexte de l’autre ( les Archives Nationales et la Ville de Versailles). C’est une véritable échelle belvédère plantée qui, sous son manteau de buis, connecte les différentes parties du programme, prolonge les logements par des terrasses et garages et met en scène les parcours par un système de coursives et de balcons.
Le « Bosquet » s’inspire des lieux magiques de Versailles, ces bosquets lieux de l’intrigue et des cachettes qui permettaient au temps du Roi d’échapper pour un temps à la frénésie du château.

La séquence proposée permet de prolonger l’immuable (un bâti ordonné et rigoureux) par le muable contrôlé (le jardin entretenu) avec cette idée de parcours orchestré, si présente à Versailles, par lequel l’un prolonge l’autre dans une perspective infinie (le toît-belvédère).






Principe d’habitat social économique, évolutif et contextuel à Luanda (Angola)

La croissance démographique observable à Luanda est telle que tout projet urbain et architectural devra prendre en compte l’auto-construction des habitations, voire l’autogestion des habitations avant leur connexion aux réseaux publics.

La vraie problématique d’un habitat économique en Afrique subsaharienne, auto-constructible par les habitants est celle de dégager une solution simple pour la construction du toit, car les matériaux traditionnels pour le constituer sont devenus rares et donc chers ( chaume et charpente bois) et parfois inappropriés (tôles métalliques, …). Par ailleurs, l’édification des murs en briques ou parpaings ne pose pas de problème particulier, ceux-ci pouvant facilement être construits par un habitant non –qualifié dans l’art de bâtir.

L’idée principale du projet est de croiser un savoir-faire local et facilement maîtrisable ( = monter des murs de briques dans la tradition des constructions en terre cuite), une économie et une industrie vernaculaires ( = les briques de terre cuite ou l’adobe et l’essor économique des briqueteries locales ) et une tradition d’habitation africaine qui voit dans le matériau "terre" une constante source d’inspiration constructive, économe et durable.

Ici, la construction en briques intègre un décalage de chaque rangée. En « inclinant » le mur donc, le mur finit par être le toit. Ainsi, plus de pénurie de matériaux et donc de toît et une infinités de typologies possibles suivant l’angle ou les angles  d’inclinaison du mur choisis…

Le projet s’inspire de l’habitat Mousgoum , dit « cases -Obus » ( quelques exemples encore visibles au Cameroun) , et peut se résumer en une maison en terre à plusieurs « monticules », à mi-chemin entre hutte et termitière. Chaque monticule de terre cuite peut lui-même faire échelle à un espace extérieur commun , lové entre chaque monticule, véritable terrain de jeux pour les enfants et dortoir à la belle étoile.








"Mare-Ville":extension de ville sur une zone humide à Saint-Malo (35) // 2007


Saint –Malo, ville de 50 000 résidents principaux, 200 000 en haute saison , célèbre pour sa ville intra muros , ses Grandes Marées et sa Côte d’Emeraude peut être perçue comme la véritable façade littorale de l’agglomération rennaise. La ville de St-Malo est par ailleurs à portée de Paris en moins de 3h00 de TGV, ce qui lui confère un fort potentiel de développement urbain.

Le site du projet, l’hippodrome de Marville est stratégique pour la gestion de l’eau  de la ville de Saint-Malo. En effet, point le plus bas de la ville, il est de fait le bassin de rétention naturelle de toutes les eaux de ruissellement et contient les crues du Routhouan, la rivière locale canalisée depuis les portes de la ville. Placé sur une ancienne zone humide, marais infréquentable éponyme depuis assaini, le quartier de Marville est aussi situé à quelques encablures de la gare.

L’enjeu de ce projet est d’envisager le développement de la ville sur elle-même  pour anticiper l’évolution démographique de la ville sur les vingt prochaines années, en questionnant l’urbanisation  sur la réhabilitation d'une zone humide de 2.5 ha et de son biotope en plein cœur de ville.

Le ruisseau libéré catalyse au rythme de son cours l'extension des fonctions de la ville (habiter, travailler, commercer, se cultiver,...), devenant par là-même la nouvelle "Avenue Naturelle de la Mer".